Expression :

La collectivité face à la dépendance

L'OMS propose aujourd'hui une clarification des concepts fondée sur la notion de désavantage élaborée par Wood. Les effets des maladies et états chroniques invalidants, y compris ceux qui résultent du vieillissement, sont ainsi classés à partir de trois notions :

* la déficience :

déficit, besoin ou manque d'ordre anatomique, physiologie ou psychologique. Elle peut être temporaire ou définitive, accidentelle ou secondaire à une maladie.

* l'incapacité :

elle concerne la fonction et définit une incapacité partielle ou totale à effectuer certains gestes ou certaines activités.

* le handicap :

Il est la traduction sociale des altérations de l'état de santé ou des états chroniques invalidants. Il est fonction de facteurs socio-démographiques (âge, sexe, niveau culturel), des ressources personnelles de l'individu au sens large et de son environnement (habitat, proximité des services sanitaires et sociaux).

Une estimation démontre qu'au moins un quart des placements ne sont pas motivés par des raisons médicales valables, mais par des erreurs de diagnostic ou par des contraintes financières.

 

Rapport de constatation

Décembre 1998

Dégradations de biens et enlèvement de personne

De graves problèmes familiaux en 1992, suite au décès de l'époux (Receveur Principal des Impôts - 1ère classe de Douai Ouest) ont provoqué chez une personne : dépression, ce mal du XXème siècle !

De mon retour, j'ai pu constater, courant décembre 1998, qu'un ou des individus ont pénétrés dans le domicile, par infractions !!! Ces individus enlèvent Madame DEFERT - HARDUIN, sans informer ses parents, demeurant à proximité (quelques mètres), possédant un jeu de clés du domicile ; ni même son fils ! Afin de l'emmener dans un établissement hospitalier.

Je suppose que ces personnes ont agit pour établir la tranquillité égocentrique, de certains voisins hypocrites ! En dénonçant comme "ennemi du peuple", autrui ayant des angoisses, des craintes de l'élément rue ; dont certains immatures profitent de cette faiblesse pour détruire son bien (plaintes, au commissariat de Police (Douai et Sin le Noble), des 20 octobre et 30 novembre 1998, classées SANS SUITE).

De plus, j'ai des compétences en psychologie sociale et j'émet des réserves sur la qualité des soins, de ma mère : Brigitte HARDUIN par un séjour dans un établissement de psychiatrie de la région Nord - Pas de Calais ..., car une estimation montre au moins que un quart de ces placements ne sont pas motivés par des raisons médicales valables, mais par des erreurs de diagnostic ou par des contraintes financière. Ma mère ayant subi un syndrome d'hospitalisme, en 1997, démontré par Harlow avec comme symptômes des tremblements et des déficits sensoriels, perceptifs et sociaux ; dont elle se remettait, depuis le 2 janvier 1998, très progressivement, par son insertion de ces activités courantes, tout en étant aidée, par un traitement adapté, au sein du Douaisis, plutôt que d'être dans une structure de malades "chronocisés" végétatifs, sur la région et qu'elle soit assistée en vie. Voyez le résultat avec les chômeurs et le RMI héréditaire !

Des âmes dévouées (Marie Paule, Nicolas), pour réinsérer Madame DEFERT - HARDUIN à son domicile par un service adapté et coordonné, pour ces besoins : aide à la toilette, ménage, ... Seulement, depuis sa mise sous Sauvegarde de justice, puis Curatelle. Son mandataire spécial de justice désigné par l'Etat Providence refuse de faire les démarches pour avoir une ou des personnes pour son entretien corporel et ses biens, avec les chèques emplois services, en bloquant toutes les initiatives de bon sens !

Le mandataire spécial de justice désigné par l'Etat Providence préfère penser aux structures technocratiques et bureaucratiques, du système jacobin - centralisateur - obsolète et ce mandataire obtient, courant décembre 1998, d'un médecin, son placement en HDT (hospitalisation à la demande d'un tiers) dans un établissement psychiatrique de la région Nord - Pas de Calais ... Avec une médication, pour Madame DEFERT - HARDUIN, pour la transformer petit à petit en légume ... durant 2 ans.

Aujourd'hui, ma mère : Brigitte HARDUIN a rejoint (après enquête des services de la Préfecture du Nord) la maison de retaite de Douai (rue du Canteleu), où le personnel soignant avec le Docteur Brochart essaie de corriger ce syndrome d'hospitalisme CHRONIQUE, devenu légume ... !!! et résorber sa peur de l'élément rue ou arbre, depuis décembre 2000.

Le système français des soins psychiatriques est-il adaptés ?!?

Devons nous choisir modèle sur les soins psychiatriques étrangers :

* l'offre de service : axé sur le foyer, service sur mesure, emplois du temps souples et centrés sur le client, services coordonnés ;

* le système informel : client comme coproducteur actif, soins informels intégrés au plan des soins, soins informels supervisés et contrôlés, soins formels et informels sont complémentaires ;

* le système de "welfare" : pluralisme des fournisseurs de soins, services coordonnées, division de la responsabilité entre Etat - Famille et Secteur Bénévole, Sélectivité et ciblage ;

* le contexte socio - économique : volume de service limité par le coût, intégration de la contrainte budgétaire, recherche de l'efficience au niveau micro-économique de la décision individuelle.

Vincent HARDUIN.

Un mois en hôpital psy

Date: 2001-23-12 & 2001-24-12

Source : VOIX DU NORD

De graves problèmes familiaux en 1997 ajoutés à la douleur de rhumatismes chroniques ont provoqué chez moi une dépression.

Un médecin a obtenu mon placement en HDT (hospitalisation à la demande d'un tiers) dans un établissement de la région ..., décision que je continue à contester.

Je suis moi-même aide-soigante en psychiatrie et je me suis toujours efforcée d'être aimable et respectueuse avec les patients.

Mais de l'autre côté de la barrière, j'ai découvert des humiliations, des brutalités physiques et orales lorsque vous osez vous plaindre, un manque de respect et surtout une médication qui vous transforme petit à petit en légume ... que l'on voit parfois déambuler à l'extérieur quel que soit le temps, seul endroit autorisé pour fumer une cigarette.

Pendant le mois où j'ai été hospitalisé, je me suis enfui quatre fois avant que l'on m'accorde le fait que je n'y avais pas ma place.

Dans cet hôpital, j'avais un ami. Agé de 29 ans, il s'est suicidé le jour même de sa sortie.

A travers ce courrier, je voudrais démontrer les travers du système des soins psychiatriques et non pas attaquer le personnel soignant qui dans son immense majorité fait bien son travail.

Je compte créer un groupe de patients en détresse.

P.V., Nord.

 

Valentine et Henri Gaumé

Ecrivains "Les P'tits Pieds d'Hélène"

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7 avril 2002

La personne handicapée mentale, ou physique, ou polyhandicapée :

Est - ce un sous citoyen entièrement à part ou un citoyen à part entière ?

 

C'est l'honneur de nos républiques successives, depuis 1883, d'avoir créé, dans notre pays, l'école et l'instruction, pour qui vient au monde valide. Par contre, pour la personne qui débarque invalide, "en dehors des clous", c'est encore le grand désert, et, malgré d'incontestables efforts entrepris au niveau de la prise en charge, c'est encore la honte des mêmes républiques.

S'il convient d'enrichir la loi de 1975 qui régit l'accueil des personnes invalides ; il faut ainsi inviter nos concitoyens à poser un autre regard, qui ne soit pas misérabiliste, mais simplement naturel, sur les personnes dites "différentes".

Et en cette période de faste activité électorale, nous disons aux nombreux candidats qui vont se bousculer aux portillons : "Que ferez - vous pour celles ou ceux qui ne pourront pas voter pour vous ?"

Or, on l'oublie trop volontiers, la personne handicapée génère de l'activité et crée de l'emploi ...

 


le HANDICAP en 2012 :
http://udg2012.canalblog.com/archives/2008/12/07/11654358.html


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